Comme un lion est le deuxième film de Samuel Collardy qui passe aux Enfants du cinéma après L’apprenti en 2010. Paul Barbier, un des deux acteurs principaux de L'apprenti était le parrain de cette édition 2010.
Fiche technique
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Bande annonce
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D’autres extraits vidéo
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Le réalisateur : Samuel Collardey
Né en 1975, Samuel Collardey est originaire du Haut-Doubs (Franche-Comté) où il réside aujourd’hui avec sa femme et son fils. Après un BTS audiovisuel, il travaille comme technicien pour France 3 Région de 1999 à 2001. Ancien élève au sein du département image de la Fémis, il s’est essentiellement illustré ces dernières années sur des productions en tant que directeur photo. Il a ainsi travaillé sur des courts métrages comme « Tempête et À deux de Nikolay Khomeriki ou encore Contre temps de Armel Hostiou. En 2005, il réalise Du soleil en hiver, un court métrage qui a été présenté dans de nombreux festivals et a remporté le Bayard d’Or du meilleur court métrage international. Il travaille aujourd’hui comme Réalisateur et Chef Opérateur. Son premier long métrage L'Apprenti (2007), récompensé par de nombreux prix prestigieux a été sélectionné par le festival Enfants du cinéma en 2010, avant ce deuxième long métrage, Comme un lion qui vient de sortir.
Les acteurs
Mitry Attal, acteur non-professionnel dans le rôle de Mitry
Samuel Collardey sur Mitri Attal :
Je ne voulais pas d'un acteur, ni d'un jeune ayant grandi en France.
Je suis donc parti plusieurs semaines au Sénégal dans le village d'un ami. J'ai sillonné les rues et les terrains de foot. Ce qui est amusant, c'est que les gamins, remarquant ce "toubab" présent dès qu'il y avait un ballon, ont cru que j'étais un agent. Ils étaient tous à me tourner autour pour que je les emmène en France. C'est là que j'ai touché du doigt l'étendue de ce problème. Au bout de trois semaines, j'ai choisi Mytri, ainsi que sa véritable grand-mère. J'ai été séduit par sa vivacité, c'est un gamin incroyablement vivant et volontaire. (africultures.com)
Marc Barbé dans le rôle de Serge
Muni d'un C.A.P., Marc Barbé part de France pour vivre aux Etats-Unis où il exerce le métier de menuisier. Après dix ans passés de l'autre côté de l'Atlantique, il revient dans l'Hexagone comme traducteur de romans et de pièces de théâtre avant d'entamer une carrière d'acteur. Il débute à l'écran en 1993 en incarnant un poète toxicomane dans En compagnie d'Antonin Artaud de Gérard Mordillat, aux côtés de Sami Frey. Trois ans plus tard, il fait une petite apparition dans Le Cri de la soie…
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- Marc Barbé par Jean-Dominique Nuttens (Positif)
Marc Barbé, dans le rôle de Serge, porte le film. Avec son visage taillé à la serpe, ses cheveux courts, sa voix rauque et profonde, cette manière d’être comme retiré en lui-même, il incarne – formidable – cet homme convaincu d’avoir raté sa vie, et qui en fera l’aveu au gamin dans un splendide monologue nocturne prononcé devant la « Peuge » (les usines Peugeot), gigantesque créature vivante qui respire à leurs pieds.
- Samuel Collardey sur Marc Barbé (Positif)
(…) Cei qui m’inquiétait quand on l’a casté, c’était d’en faire un sportif. Marc est un poète qui évolue à des années-lumière du sport. On lui a coupé les cheveux, on l’a emmené chez Décathlon, on lui a enfilé un jogging, des baskets. Il était totalement abattu : « Vous êtes sûrs, pour les baskets blanches ? Noires… c’est pas possible ? » Ensuite, je l’ai conduit au centre de formation de Sochaux pour qu’il passe une semaine avec les entraîneurs. Je lui en ai montré un : « Faudrait que tu ressembles à lui, là ! »
D'après la revue mensuelle de cinéma POSITIF, numéro 623 de janvier 2013 - clic ici
- Marc Barbé s’exprime sur sa carrière
sur le site FilmDeCulte : clic ici
Marc Berman dans le rôle de Jean-Marie
Sa biographie : clic ici
Jean-François Stévenin dans le rôle de l’agent
Sa biographie, sa filmographie : clic ici
À noter qu'un des grands-pères de Jean-François Stévenin a été instituteur à Nouzonville, avant la Seconde Guerre mondiale (Lire Enfances de "Vaillants", Éditions Terres Ardennaises, 2012) et qu'une des deux salles du cinéma de Givet, Le Manège, porte son nom.